Finalement,

Ici, ça aurait dû s'appeler "du silence, toujours du silence".

C'est pas que je ne veux pas. Je vis, et puis je me dis, "tiens, ça je pourrais l'écrire, c'était chouette." Et je prends Lappy sur mes genoux, et puis j'ouvre cette page blanche. Et rien ne sort.

Pour raconter la fête de la crèche, mon Little Boy qui vient m'y rejoindre pour que je ne rentre pas "tard" en RER, qui rencontre donc l'équipe dans laquelle je travaille, et les parents, et les enfants, mon univers dont je lui parle si souvent.
Et puis, puisqu'on était à Paris, autant ne pas rentrer tout de suite, alors on est retourné chez Berthillon, et j'aime décidément trop leurs glaces et sorbets, et l'ambiance, et mon amoureux, aussi. On s'est promené sur l'île, des étoiles plein les yeux devant les appartements (mais définitivement, on n'y vivrait pas).

Le retour en voiture, les bouchons parisiens malgré l'heure relativement tardive, mais c'est vendredi soir. Alors le délire en chansons, seulement des chansons françaises massacrées chantées en "sseusseutant", avec une préférence pour celles qui contiennent beaucoup de fois le son "sse", quoique finalement, on peut jouer avec n'importe quel son.

Se dire simplement qu'on est heureux, et savoir qu'on a de la chance; vraiment.

Pour raconter nos projets d'avenir tellement incertains, d'abord il a eu le refus de l'école dans laquelle LB voulait finir ses études; alors en un claquement de doigts, on a dit "c'est bon pour Toulouse à la rentrée 2013 !". Et puis il a été accepté dans une autre école, la deuxième sur sa liste mais bon, ça reste un Master en alternance. Et puis il y a ce rendez-vous mardi, avec une super entreprise.
 Alors on s'est dit "bon bah on reste en banlieue parisienne encore 2 à 3 ans !".

Et bien sûr, je suis déçue autant que je suis heureuse pour lui. Le master étant assez important, sortir mieux diplômé pour avoir un meilleur poste, et avec déjà un pied dans une entreprise (assez influante en France, s'il y entre). Mais partir, c'est notre rêve quand même, notre objectif. Et c'est un peu LA grande évolution, le moment où on pourra se poser, acheter une maison à nous, avoir un espace plus grand que ce 40m².
 Alors, ben j'attends mardi. Bien sûr, ce soir on est samedi, ça ne fait plus beaucoup de jours; mais ça fait 15jours que j'attends mardi. Pour savoir. Parce que s'il ne trouve pas d'entreprise, il cherche un boulot pour un an. Et on part en 2013. Il s'est donné jusqu'au pire mi-août, et j'espère, mais je ne sais pas tout à fait quoi. Et je me sens hyper égoïste, mais bon.

Pour raconter mes petites décos, ça y est, les portes du placard sont enfin redécorer, des fois, il faut arrêter de tout repousser. Et puis je me suis même lancée avec mon abat-jour Ik*a ! Rien de révolutionnaire en soit, c'est pas comme si 1001 blogueuses ne l'avaient pas fait avant moi :-)

Et puis, pour me raconter moi-même, mais je ne sais pas.

Mais au fond, même ces quelques lignes m'ont fait du bien.